» Savoir guider la personne dans la recherche et la reconnection avec ses ressources cachées «
Rendre la personne accompagnée auteur de sa vie et de son travail.
Pour permettre cela dans le plus grand confort, un cadre, une éthique et une posture sont obligatoires.
UN DEVOIR : LA CONFIDENTIALITÉ
Je m’engage à respecter une totale confidentialité sur toutes les informations échangées pendant les séances. De ne divulguer aucun contenu qui serait échanger lors de l’accompagnement, ni de citer les sources ou personnes que nous serions amenés à contextualiser ensemble.
UN CADRE : DES RÈGLES DE FONCTIONNEMENT
La bonne marche des entretiens individuels d’accompagnement professionnel dans le cadre du coaching est subordonnée à des règles de fonctionnement précises qui possèdent une dimension pédagogique :
- Règle de bienveillance : le Coach, conseil en accompagnement professionnel, accueille avec bienveillance la parole de la personne accompagnée, sans aucune forme de jugement ni d’évaluation.
- Règle de la liberté de parole : la personne accompagnée peut évoquer tous les sujets qui la concernent.
- Règle d’implication : la personne accompagnée s’implique dans le processus de coaching.
- Règle de ponctualité : si la personne accompagnée arrive en retard, la séance se terminera quand même à l’heure précédemment convenue.
- Règle d’assiduité : toute séance annulée mais non décommandée au moins 48 heures à l’avance est considérée comme effective, sauf cas de force majeure.
- Règle de restitution : aucune restitution du contenu des séances de coaching nommant la personne accompagnée ne pourra être réalisée par le coach, sauf avec son accord explicite.
- Règle d’évaluation du coaching : l’évaluation des progrès accomplis par la personne coachée dans l’atteinte de ses objectifs sera effectuée lors d’une réunion – coach, coachée, – ou par un questionnaire d’évaluation du coaching rempli par la personne coachée elle-même ou par tout autre moyen choisi par la personne coachée et par le coach d’un commun accord, dans le respect de la règle de secret professionnel.
UN CODE : UNE CHARTE DÉONTOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE
La charte de déontologie de la Fédération EMCC France ( Européenne Mentoring Coaching Council), engage tous ses membres. Elle est le fondement éthique de leur pratique. Elle repose sur les valeurs portées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Son but est d’établir un cadre protégeant le ou les coachés, le coach, et les éventuels prescripteurs ou tiers qui auraient partie prenante, directement ou indirectement, dans la relation coach-coaché. La charte défend par ailleurs le principe d’ouverture qui a présidé à la création de l’EMCC et qui permet d’abord d’accueillir comme membres les coachs pratiquant aussi bien un coaching professionnel en organisations qu’un coaching personnel, et de permettre ensuite des adhésions, à l’heure de l’Europe, en dehors de nos frontières.
OBLIGATION DU COACH PROFESSIONNEL
1- Formation professionnelle initiale et permanente. Le coach a reçu une formation professionnelle initiale théorique et pratique de haut niveau apte à créer une compétence d’exercice du métier de coach. Il s’engage à régénérer sa formation et son développement personnel tout au long de l’exercice de sa profession, via des participations à des sessions de formation complémentaire, à des conférences, ou à des colloques organisés par la profession.
2- Processus de travail sur soi. Le coach atteste d’une démarche de travail sur lui-même approfondie, achevée ou en cours, ce travail étant bien distinct de sa formation.
3- Supervision. Le coach a un lieu de supervision de sa pratique.
4- Confidentialité. Le coach est tenu par le secret professionnel. Il prend toutes les précautions pour maintenir l’anonymat des personnes qui le consultent et, en particulier, ne communique aucune information à un tiers sur une personne sans son accord exprès. Toute information sur un client est traitée de façon strictement confidentielle sous réserve du respect des lois en vigueur. Cette règle de confidentialité est essentielle pour l’établissement d’une relation de confiance sans laquelle le processus de coaching ne peut ni commencer, ni perdurer. Le client est néanmoins informé que dans certaines circonstances graves, où lui-même représente un danger pour lui-même ou pour les autres, le coach peut sortir de la confidentialité et entreprendre une action appropriée.
5- Indépendance. Le coach se maintient dans une position d’indépendance. Dans un contrat tripartite, sauf spécification vue ci-dessous, il s’astreint à ne rien communiquer du contenu des séances, ni à la hiérarchie du coaché, ni à aucun autre tiers, et cela dans le seul intérêt du coaché. Le coach garde sa liberté de refuser un contrat de coaching pour des raisons personnelles ou éthiques ou qui le mettrait en porte-à-faux par rapport à l’application de la présente charte.
6- Respect de la personne. Une des caractéristiques d’une relation d’accompagnement telle que le coaching est l’existence d’un lien transférentiel entre coach et coaché. Ce lien peut mettre le coaché dans une relation de dépendance vis à vis du coach. Le coach n’en tirera pas avantage et s’abstiendra de tout abus de pouvoir et de passage à l’acte à l’encontre du coaché.
7- Attitude de réserve vis à vis des tiers. Le coach observe une attitude de réserve vis à vis des tiers, public ou confrères, au travers d’informations qu’il peut livrer sur l’exercice de son métier, lors d’interviews ou de conférences, pour éviter, par exemple, tout risque de reconnaissance de ses clients par autrui, ou encore utiliser ses clients à des fins médiatiques. Il pourrait toutefois être dérogé à cette règle dans le cadre de programmes pédagogiques, par exemple, sous réserve de l’accord exprès du ou des coachés et, le cas échéant, de l’organisation donneuse d’ordre.
8- Devoirs envers l’organisation. Le coach est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes de l’organisation pour laquelle le coaché travaille. En particulier, le coach garde une position extérieure à l’organisation et ne prend pas position ni ne s’ingère dans des questions internes, notamment de gestion des ressources humaines.
9- Obligation de moyens. Le coach met en œuvre tous les moyens propres à permettre, dans le cadre de la demande du client, le développement professionnel et personnel de celui-ci, y compris en ayant recours, si besoin est, à un confrère. Le coaché reste néanmoins seul responsable de ses décisions.
10- Recours. Toute organisation ou toute personne peut avoir recours volontairement à l’EMCC en cas de non respect de l’une des règles édictées par la présente charte, ou en cas de conflit avec un coach de l’EMCC. Seuls les membres de la Fédération Européenne de Coaching s’acquittant annuellement de leur cotisation peuvent se prévaloir de leur appartenance à l’association. Ils peuvent rappeler, dans toute communication professionnelle, qu’ils sont tenus au respect de la charte de déontologie de l’EMCC.
